L’introduction de l’intelligence artificielle (IA) dans notre vie quotidienne soulève de nombreuses questions sur la régulation de cette technologie. Alors que certains défendent une approche légère ou même absence de régulation, d’autres estiment que des règles claires sont nécessaires pour prévenir les abus et protéger les citoyens. C’est dans ce contexte que le super PAC « Leading the Future », soutenu par des géants de la technologie tels qu’Andreessen Horowitz et OpenAI, a décidé de cibler le candidat au Congrès Alex Bores, qui défend une régulation plus stricte de l’IA.

Le Contexte de la Régulation de l’IA

Le super PAC « Leading the Future » a été créé en août avec un engagement de plus de 100 millions de dollars pour soutenir les décideurs politiques qui défendent une approche légère ou absence de régulation de l’IA. Cela signifie que le super PAC va s’attaquer aux décideurs politiques qui veulent réguler l’IA, comme Alex Bores. Ce dernier, qui se présente pour représenter le 12e district congressionnel de l’État de New York, est le principal sponsor de la loi bipartite RAISE Act, qui exige que les grands laboratoires d’IA aient un plan de sécurité en place pour prévenir les dommages critiques et suivre leur propre plan de sécurité. La loi interdit également aux entreprises d’IA de publier des modèles présentant des risques critiques de dommages et impose des pénalités civiles de jusqu’à 30 millions de dollars en cas de non-respect de ces normes.

La Réaction du Super PAC et de l’Industrie de l’IA

Le super PAC « Leading the Future » a déclaré qu’il allait lancer une campagne de plusieurs milliards de dollars pour faire échouer la campagne d’Alex Bores. Les dirigeants du super PAC, Zac Moffatt et Josh Vlasto, ont accusé Bores de défendre une législation « idéologique et politiquement motivée » qui handicaperait non seulement la capacité de l’État de New York à innover dans le domaine de l’IA, mais également celle de tout le pays. Ils ont également déclaré que des lois comme la RAISE Act menaçaient la compétitivité américaine, limitaient la croissance économique et exposaient les utilisateurs à l’influence et à la manipulation étrangères. L’industrie de l’IA, y compris des entreprises comme OpenAI et Palantir, a également exprimé son opposition à la régulation de l’IA, affirmant que cela freinerait l’innovation et la croissance économique.

La Position d’Alex Bores et l’Avenir de la Régulation de l’IA

Alex Bores a déclaré qu’il était préoccupé par le mouvement visant à interdire aux États de réguler l’IA, alors que le gouvernement fédéral n’a pas encore adopté de réglementation significative dans ce domaine. Il a également souligné que les États pouvaient fonctionner comme des laboratoires de politiques et agir rapidement pour tester ce qui fonctionne, alors que le gouvernement fédéral est souvent plus lent à réagir. Bores a également noté qu’il avait rejeté des projets de loi qui, selon lui, auraient des conséquences involontaires pour l’industrie. Il a affirmé que la régulation de l’IA n’était pas destinée à limiter l’innovation, mais plutôt à établir des règles claires pour prévenir les abus et protéger les citoyens. La question de la régulation de l’IA reste donc ouverte, avec des enjeux importants pour l’avenir de cette technologie et pour la société dans son ensemble.

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