L’expérience #WearthePants a fait grand bruit sur les réseaux sociaux, en particulier sur LinkedIn, où des femmes ont décidé de tester l’hypothèse selon laquelle l’algorithme de la plateforme est biaisé contre les femmes. Les résultats sont éloquents : de nombreuses femmes ont constaté une augmentation significative de leurs impressions et de leurs engagements après avoir changé leur profil pour celui d’un homme. Mais qu’en est-il réellement ? Est-ce que l’algorithme de LinkedIn est biaisé contre les femmes ?

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Les résultats de l’expérience #WearthePants

Les résultats de l’expérience #WearthePants sont frappants. Marilynn Joyner, une fondatrice, a changé son profil de femme à homme et a constaté que ses impressions avaient augmenté de 238% en un jour. D’autres femmes, comme Megan Cornish, Rosie Taylor et Jessica Doyle Mekkes, ont rapporté des résultats similaires. Mais qu’est-ce que cela signifie réellement ? Est-ce que l’algorithme de LinkedIn est biaisé contre les femmes ou y a-t-il d’autres facteurs en jeu ?

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Les explications de LinkedIn

LinkedIn a nié tout biais de genre dans son algorithme, affirmant que les systèmes d’intelligence artificielle (IA) ne utilisent pas les informations démographiques telles que l’âge, la race ou le genre pour déterminer la visibilité des contenus. Cependant, les experts en algorithmes sociaux estiment que des biais implicites peuvent être présents, même si les intentions ne sont pas explicitement sexistes. Brandeis Marshall, consultante en éthique des données, explique que les plateformes sont « une symphonie complexe d’algorithmes qui actionnent des leviers mathématiques et sociaux, simultanément et en permanence ». Les utilisateurs ont des interactions avec d’autres contenus, ce qui influence l’algorithme.

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Les limites de la transparence

Les entreprises comme LinkedIn gardent jalousement les secrets de leurs algorithmes, ce qui rend difficile la compréhension de leurs fonctionnements. Les utilisateurs, comme Michelle, souhaitent plus de transparence, mais cela pourrait conduire à des abus de la part de certains utilisateurs. Les experts estiment que les algorithmes peuvent amplifier les signaux existants, ce qui pourrait conduire à des biais implicites. La recherche continue pour comprendre les mécanismes de ces algorithmes et les biais potentiels qu’ils contiennent. Pour l’instant, les utilisateurs de LinkedIn, quels que soient leur genre, leur âge ou leur race, sont invités à adapter leur contenu pour atteindre leur public cible, mais la question de la biais de genre sur la plateforme reste toujours d’actualité.

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