L’introduction de l’intelligence artificielle (IA) dans notre vie quotidienne soulève de nombreuses questions sur sa réglementation. Alors que les États américains commencent à légiférer sur l’utilisation de l’IA, le président Donald Trump a annoncé son intention de signer un décret exécutif cette semaine pour limiter la capacité des États à réglementer cette technologie.

## Le contexte de la réglementation de l’IA
Les États américains commencent à prendre des mesures pour réglementer l’utilisation de l’IA, notamment en raison du manque de protection des consommateurs au niveau fédéral. La Californie, par exemple, a adopté la loi SB 53 sur la sécurité et la transparence de l’IA, tandis que le Tennessee a adopté la loi ELVIS pour protéger les musiciens et les artistes contre les contrefaçons générées par l’IA. Cependant, certaines figures de la vallée de la Silicon, comme le président d’OpenAI Greg Brockman et l’ancien VC David Sacks, estiment que ces lois créeraient un paysage réglementaire complexe et entraveraient l’innovation.

## Les implications du décret exécutif
Le décret exécutif de Trump créerait une « force opérationnelle de litige de l’IA » pour contester les lois de l’État sur l’IA en justice, demander aux agences de évaluer les lois de l’État considérées comme « oppressives » et pousser la Commission fédérale des communications et la Commission fédérale du commerce à adopter des normes nationales qui annulent les règles de l’État. Ce décret donnerait également à David Sacks une influence directe sur la politique de l’IA, supplantant le rôle habituel du Bureau de la science et de la technologie de la Maison Blanche. Les critiques estiment que ce décret profiterait principalement aux géants de la technologie et nuirait aux consommateurs.

## Les réactions contre le décret exécutif
Les tentatives pour bloquer la capacité des États à réglementer l’IA ont été très impopulaires dans les deux partis du Congrès. Le sénateur Ted Cruz a présenté une proposition pour instaurer une moratoire de 10 ans sur la législation de l’IA, mais elle a été rejetée par 99 voix contre 1. De nombreux responsables républicains, dont le gouverneur de Floride Ron DeSantis et le sénateur Marco Rubio, ont également exprimé leur opposition à ce décret. Les critiques estiment que ce décret porterait atteinte à la capacité des États à protéger leurs citoyens contre les risques potentiels de l’IA, notamment les suicides et les troubles psychologiques liés à l’utilisation de chatbots. Les États devraient avoir la capacité de légiférer sur l’utilisation de l’IA pour protéger leurs citoyens, plutôt que de laisser les géants de la technologie dicter les règles.

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